riguardo al “Grand Paris Express”, di Martin Jauvat

Pendente la 44e edizione del Festival international du court métrage, qui a lieu jusqu’au 5 février, Télérama partage ses six coups de coeur. Aujourd’hui, il film di Martin Jauvat, qui si è incontrato in scena a due voci di banlieue à la tchatche hilarante.

Ils sont deux pieds nickelés de la proche banlieue Parisienne, en goguette à Saint-Rémy-lès-Chevreuse (une trotte en RER), pour un coup qui aurait dû leur rapporter un peu d’argent. Mais leur contact ne vient pas… Cela résume un peu l’histoire de leur vie : Renard et Leslie ne font rien de bien constructif, tout semble leur échapper. Comme la petite amie de Leslie qui est partie au Brésil. Évidemment, le RER du retour tombe en panne. Les deux loulous en jogging PSG rose et bleu, avec banane assortie, traînent dans les travaux du Grand Paris en fumant des pétards et en s’envoyant des vannes : «Les Yvelines, c’est le monde de Narnia! » Ils trouvent un morceau de métal bizarre, « un artefact » qui grésille « avec des hiéroglyphes, yalla ! », qu’ils vont saggier de monnayer.

Mahamadou Sangaré et Martin Jauvat (qui est aussi réalisateur) ont la tchatche et jouent avec un naturel siderant. Aussitôt sympathiques, ils nous embarquent dans leur errance avec une facilité désarmante. Maladroits en amitié, ils sont touchants quand ils essayent de devenir sérieux, malgré leur réticence à se laisser aller au sentimentalisme. Quand Leslie avoue « Ma vie, elle pue la merde… J’suis triste », Renard lui répond, mal à l’aise « Mais pourquoi faire ? » avant de le serrer dans ses bras (le coup d’œil que lance à la ronde Leslie avant de se laisser faire est tellement juste!). Martin Jauvat a le sens du dialog et du cadrage. Et du mélange des generi: sa chronique est à la fois drôle, émouvante, rythmée, nonchalante, avec une touche de fantastique intrigante.

Qui êtes-vous?
Je m’appelle Martin Jauvat, j’ai maintenant 26 ans, et j’habite entre Chelles, en Seine-et-Marne (77), et Venise, en Italie. J’aime beaucoup il ping-pong e il club di calcio del Manchester United. Et la purea di pommes de terre.

Votre parcours avant ce film?
J’avais des bonnes notes à l’école, alors j’ai essayé de faire des études un peu sérieuses, mais j’ai pas trop réussi. J’ai passé plusieurs années à me réorienter sans cesse tout en travaillant comme caissier au cinéma de ma ville, le Cosmos. À côté, j’essayais de faire des court métraages, dans un registre absurde un peu délirant, assez désespéré, qui a fini par tomber sous les yeux d’Emmanuel Chaumet, mon producteur. Su s’est plu mutuellement autour de mon court métrage Le vacanze a Chelles (que je vous conseille vivement, d’ailleurs) tourné en deux jours dans le jardin de mes genitori.

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Pourquoi ce court aujourd’hui ?
J’ai eu l’idée du scénario de Grand Paris Express à force de lookinger les chantiers s’étendre, jour après jour, le long des voies de chemin de fer du RER E, qui relie Chelles à Paris. Je suis fan d’Indiana Jones, et j’ai fini par rêver d’un film d’aventure dans lequel deux bras cassés en survêt du PSG feraient une découverte archéologique exceptionnelle, sur un chantier du Grand Paris Express. Aussi, je suis assez fasciné par ce projet de transports en commun, cette idée de révolution du quotidien des « commuters », promu par Nicolas Sarkozy, un banlieusard notoire d’ailleurs. J’espère qu’ils seront content que je leur fasse un peu de promo.

“C’est devant la série ‘Lost’ que j’ai eu commencé à avoir envie d’écrire des scénarios”

Citez trois cinéastes ou trois film qui vous ont donné envie de faire du cinéma, qui vous ont influencé ?
Gaz de France, di Benoît Forgeard. Je suis allé le voir quatre fois au cinéma, j’étais ébahi par cet humor froid, à contretemps, cet univers bizarroïde, à mi-chemin entre la comédie et la science-fiction. Je trouve ce film vraiment esilarante. J’ai eu la chance de rencontrer son réalisateur, Benoît, qui est rapidement devenu un ami. C’est lui qui m’a présenté Emmanuel Chaumet, son producteur, avec qui j’ai maintenant la chance de travailler – il avait produit La fille du 14 juillet, d’Antonin Peretjatko, dont je suis égallement fan.

Perduto, creato da JJ Abrams, que je riguardoais quand j’étais addo. Je n’ai jamais été autant tenu en haleine et stupéfait par uno scenario. Je crois que c’est devant cette série, ses irruptions fantastiques et ses retournements de situation complètement dingues, que j’ai commencé à avoir envie d’écrire des cénarios. Je n’oublierai jamais mon euphorie quand the hublot du bunker s’illumine sous les coups désespérés de Locke, alla fine dell’episodio 19 della stagione 1 !
Tous les films di John Carpenter, que j’ai découverts au lycée. J’ai commencé à sentir mon désir de faire des films à cette époque-là. Mon preféré, c’est Uomo stella, je le trouve magnifico. Je suis allé le voir avec un pote au ciné ya quelques années, et à la fin, j’ai commencé à pleurer parce que j’étais trop ému, alors j’ai honteusement épié mon collègue’, de peur’ qué aperçoive et se moque de moi – en fait, lui aussi était en train de chialer. C’était très marrant.

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Martin Jauvat : “J’aimerais bien écrire plus souvent, et pas seulement mes idées perso. “

Foto Julien Lienard – Festival du Film de Cabourg

Quelle est votre profession, court métragiste ?
En ce moment, je m’en tire pas trop mal parce que j’ai travaillé sur trois films (un court, un moyen et un long) avec Ecce Films, la boîte qui me produit. Donc je sopravvissuto. On prépare le premier court métrage de Mahaut, ma copine, qui a écrit une comédie romantic archi drôle dans laquelle j’ai la chance d’avoir un petit rôle de cocu. Versare Grand Paris Express, j’ai participé à una résidence d’écriture avec le CNC, Trégor Cinéma, à Trébeurden, dans les Côtes-d’Armor. J’y ai travaillé avec un scénariste chevronné, Frédéric Gélard. Ça m’a beaucoup plu et depuis, je me dis que j’aimerais bien écrire plus souvent, et pas seulement mes idées perso.

Globalement, j’essaye d’être sur plusieurs projets à la fois, et je me suis rendu compte avec Il Sang de la venee, qui a été un peu diffusé, qu’une fois le film terminé, l’accompagner dans la vraie vie, en festivals – tout le “service après-vente” -, demande pas mal de temps et d’énergie. Alors pour répondre à la question, je crois qu’on peut technique dire que je suis court métragiste depuis 2021, mais j’ai quand même l’impression que c’est un statut particulièrement précaire.

“Clermont, c’est ma première fois! Je rêvais de présenter un film à Clermont depuis quatre ans.

Après le court, forcement le long ?
On a déjà un long « dans la boîte », en cours de postproduction – il reste un peu de montage, un peu de musique, mais le film est là, je suis hyper content. Sinon, je suis en train d’écrire l’histoire d’un adulescent de banlieue pavillonnaire, devenu anxieux chronique au sortir du confinament, et qui s’adonne (maladroitement) au petit banditisme pour pouvoir payer sa psy. J’écris aussi un film de kung-fu qui se passe dans le 77 résidentiel, et ça me plairait de travailler sur lo scénario d’une série, d’étendre un peu mon univers sur un format plus long.

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Votre histoire avec Clermont ?
C’est ma première fois! Je rêvais de présenter un film à Clermont depuis quatre ans, quand l’an dernier j’ai appris la sélection du cantato de la venee, mon premier film produit. Bien sûr j’étais aux anges, mais malheureusement, l’edizione 2021 a été 100% virtù. J’étais donc très déçu, j’avais l’impression de rater la fiesta de l’année, de passer à côté d’un climax (il ya une projection dans une salle de mille quatre cents personnes, quand même!) qui n ‘avait à peu près aucune chance de se reproduire, vu la féroce competition et le nombre de films simultanei pour se glisser dans la sélection. Finalement, je vais pouvoir en profiter cette année, donc je suis rassuré. Mais ce festival a la meilleure community manager au monde, donc même en virtùl, c’était assez marrant.

Le meilleur court métrage de ces dix dernières années ?
Je suis grave nul à ça, j’en riguardoe pas assez… Récemment, j’ai adoré La stanza delle lettere, d’Elvira Lind. L’histoire d’un giardino di prigione, interpretata da Oscar Isaac, assegnata alla sorveglianza della corrispondenza del disimpegno en attente dans le couloir de la mort. Je trouve son écriture admirablement construite, c’est prenant, drôle, et surtout, super émouvant.

Le meilleur court métrage de tous les temps ?
Je dirais La poupé di chiffon, di Marc Stephanplazza, que j’ai découvert au Festival du film chiant de Limoges – non je déconne, ça n’existe pas. Ben, je sais pas, j’ai peur de dire une bêtise, vraiment, je suis pas un spécialiste… Mais récemment, j’ai adoré Uova di Pasqua, di Nicolas Keppens. Je trouve ça beau, mystérieux, et très rigolo. J’aime beaucoup l’ambiance, et cet univers d’ennui entre mecs parle beaucoup. J’adore aussi l’animazione, je rêverais de faire un dessin anime un jour. En tout cas, bravo à Arte et Hélène Vayssières de l’avoir diffuso in Francia. Je suis complètement fan, hâte de voir la suite!

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About the Author: Drina Lombardi

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