it France, le short track, uno sport de glisse et de débrouille

Le lunette di sole sont de sortie à Font-Romeu (Pirenei Orientali), en cette fin décembre 2021, à l’approche des vacances de Noël. La stazione di sport d’hiver est surplombée d’un ciel bleu. Un cumulonembo aereo toutefois au-dessus de la patinoire où s’entraîne l’équipe de France de short-track, le patinage de vitesse sur pista courte: les Tricolores biasimevole encore le coup de la non-qualification du relais féminin pour les Jeux olymp (JO) de Pékin, alors que les patineuses avaient commencé l’année avec brio, remportant il titolo de championnes d’Europe et finissant deuxièmes des championnats du monde – des performance inédites.

Gwendoline Daudet (à gauche), Tifany Huot-Marchand (2e à gauche) et Quentin Fercoq (4e à gauche), lors d'un entraînement de l'équipe de France de short-track, a Font-Romeu (Pirenei orientali) , le 14 dicembre 2021.

A quelques semaines de l’échéance olympique, il a fallu passer outre. Une quinzaine de patineurs du groupe France sont présents à Font-Romeu (juniors y compris). La seduta comporte un rituale : ici, come dans toutes les patinoires conçues pour l’hockey, la glace est encerclée de ballustrades et, celles-ci étant dangereuses pour la pratique du short-track, au début et, cha les en à la finî patineurs posent puis pensionante des tapis de protection afin d’amortir les éventuels chocs. Ce n’est pas un luxe, car la vitesse peutt atteindre de 55 à 60 kilomètres à l’heure chez les hommes. Et cela traduit la situazione du short track dans l’Hexagone.

Cinq cents licenciés, treize club

Populaire en Corée du Sud, au Canada ou aux Pays-Bas, cette discipline où les compétiteurs font la course les uns contre les autres (et non contre la montre, clubsme sur pista longue) est confidentielle en France : cinq cents licenizeciés, tre . Conseguenza: les moyens manquent. Quand elle s’entraîne à la patinoire de Font-Romeu, gérée par le centre de ressources, d’expertise et de performance sportive (Creps), la selezione nazionale a la priorité sur les club locaux de hockey et de patinage artistique.

Equipement de short track: gants et patins de vitesse, a Font-Romeu, le 14 dicembre 2021.

Mais il fut un temps où elle n’avait d’autre choix que de boucher les trous du planning. « Jusqu’en 2010, le pole d’entraînement était ad Albertville [en Savoie]. Les horaires, c’était avant 8 heures et à la pause de midi »rappelle Thibaut Méline, l’un des deux entraîneurs des équipes de France, avec Annie Sarrat.

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Même si les Chooses se sont légèrement améliorées – l’équipe de France est par exemple partie en « stage soleil » aux îles Canaries, en Espagne, au début de décembre 2021 –, un fossé sépare la France des meilleures Nations. « Les Néerlandais et nous, on ne fait pas le même sport, du moins on ne le pratique pas dans les mmes condition », relève Sébastien Lepape, le plus expérimenté (30 ans) des Bleus, déjà présent aux JO de Pyeongchang, en 2018, et de Sotchi, en 2014.

Les patineuses Tifany Huot-Marchand (al centro) e Gwendoline Daudet (à droite) se préparent dans il vestiaire avant un ingressoînement de l'équipe de France de short-track, a Font-Romeu (Pirenei Orientali), le 14 dic 2021 .

Cette réalité tient notamment au fait que les gérants de patinoires ont d’autres opzioni financièrement plus avantageuses que de les ouvrir aux entraînements de short-track. Le coût de la pratique (patins et entretien des lames sont à la charge des pratiques) costituiscono aussi un frein. Au-delà, c’est un cercle vicieux, propre à beaucoup de sports de l’ombre: peu de pratiquants, faibles résultats, faible médiatisation – les manches de la Coupe du monde sont invisibles sur les chaînes nationales –, faetibles moyible investimenti. La sélection française n’abbigliamento passa gli sponsor. « On n’a pas beaucoup d’arguments à leur donner »témoigne Gwendoline Daudet, 23 ans.

« On n’est pas des footballeurs, mais on aime ce qu’on fait », sfumatura Tristan Navarro, 25 anni

Tous les patineurs l’avouent : malgré des subventions de la Fédération française des sports de glace (FFSG) et de leurs villes rispettivi, ils n’auraient pu s’établir sur le long terme en sélection sans leurside de parents les équipements (15 000 a 20 000 euro per stagione), le logement et les dépenses inhérentes à un sportif de haut niveau. Sébastien Lepape confie quant à lui qu’« à un certo âge, ça devient pénible de demander de l’argent à papa et maman ». « On n’est pas des footballeurs, mais on aime ce qu’on fait », sfumatura Tristan Navarro, 25 anni, surveillant à temps partiel au lycée de Font-Romeu, qui déclare ne pas avoir «invidia» d’être presenté come un «galleria dello sport».

« On sait que les plus grosses équipes fonctionnent avec du financement privé, ajute Sébastien Lepape. Les Italiens sont sous contrat tout en étant garde-forestier, douanier… C’est comme ça dans tous les pays qui veulent atteindre le haut niveau. » En ce qui le concerne, il a obtenu, au printemps 2021, un contrat d’insertion professionnel à l’agence Pôle emploi de Prades, dans les Pyrénées-Orientales.

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Le patineur Sébastien Lepape se prepare avant un entraînement à Font-Romeu (Pirenei orientali), il 14 dicembre 2021.
Gwendoline Daudet, a Font-Romeu, il 14 dicembre 2021.

Diplômée d’une License d’histoire, Gwendoline Daudet a, elle, réussi à signer récemment « une sorte de contrat d’alternance pour sportif de haut niveau » avec Studi, une plate-forme qui propone des cours en ligne. Seule la Doubienne Tiffany Huot-Marchand (27 ans) è stata pagata per l’ingresso, depuis cette saison, grazia a un contratto riservato avec l’Institut National du Sport, de l’expertise et de la performance (Insep). Il ya quelques années, elle passait ses nuits estivales à empiler les boîtes de conserve dans les rayons d’un supermarché. « J’ai un salaire mensuel de 1 400 euroexplique-t-elle. J’ai l’impression d’avoir gagné au Lotto! »

«Notre base est très faible»

Depuis les derniers JO, les patineurs français bénéficient d’un staff plus toffé : préparateur physique, préparateur materiel, préparateur mental, Nutritionniste, kinésithérapeute, tous intervenants du Creps de Font-Romeu. Surtout, la formatrice esperta Annie Sarrat, reclutata in Canada al debutto nella stagione 2020-2021 per l’occupazione della selezione con Thibaut Méline.

Annie Sarrat, formatrice dell'équipe de France di short-track, supervisiona un ingresso a Font-Romeu (Pirenei orientali), le 14 dicembre 2021.
Thibaut Méline, l'un des deux entraîneurs nationaux de l'équipe de France de short-track, fixe lame d'une ahtlète lors d'un entraînement a Font-Romeu, il 14 dicembre 2021.

Sur le tableau blanc posé au milieu de la glace, en ce jour de la fin de décembre, la franco-canadese e précédé le program de la séance d’un «buongiorno! ». Les mains dans le dos, elle fait de petits cercles sur la glace sans lâcher du riguardo les patineurs qui enchaînent les relais fractionnés par équipe de trois et les interpelle : « Aurélie, les épaules ! », « Chloé, che posizione! », « Eva, les hanches! »

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Un an et demi après son arrivée, elle est toutefois frustrée par les limit de son champ d’action. « Quand on m’a approchée, c’était pour diriger l’équipe nationale, travailler au développement du sport et à la formation des entraîneurs. Et puis, rapidement, on m’a dit que j’allais uniquement entraîner l’équipe nationale. »

Lors d'un entraînement de l'équipe de France de short-track, à la patinoire du Centre national d'entraînement en height, a Font-Romeu (Pirenei Orientali), le 14 dicembre 2021.

L’ancienne athlète internationale, qui a grandi et s’est entraînée au Québec, et a patiné sous les couleurs de la France dans les années 1990, rimpianto que la FFSG et l’Agence nationale du sport concentrent les Moyens sur nivele hau détriment, selon elle, du développement de la disciplina. « C’est une façon de délaisser les jeunes pratiquants, déplore-t-elle. Notre base est très faible. Pour avoir une vision à long terme, il faudrait inverser la pyramide. » La coentraîneuse de l’équipe de France redoute de devoir repartir de zero si les meilleurs patineurs actuels décident de prendre leur retraite dopo Pekin.

L’équipe française de short-track sans sa « locomotiva »

A Pekin, l’équipe de France di short track devra faire sans Aurélie Monvoisin, qui était notamment la « locomotiva » du relais féminin. Victime d’une double frattura du tibia à la suite d’une chute lors de la troisième étape de la Coupe du monde, le 20 novembre 2021, en Hongrie, elle a dû déclarer forfait pour le reste de la saison. Gwendoline Daudet, Tifany Huot-Marchand, Sébastien Lepape et Quentin Fercoq rappresentanti della Francia dans les trois épreuves individuelles (500 m, 1 000 m et 1 500 m) et lors du relais mixte (2 uvo 000 mé preu)

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